Tout était prêt. L’espace Titanic de La Cité de la Mer à Cherbourg allait s’enrichir de plusieurs objets retrouvés dans l’épave du navire appartenant aux passagers victimes de la catastrophe de 1912. C’était prévu pour Avril 2020, c’était sans compter sur l’apparition de cette pandémie que nous subissons tous.

Tout comme pour l’ensemble de sa communication depuis 2018 (voir La Cité de la Mer projet écarté et projet accepté), La Cité de la Mer nous a confié à l’agence Bande à Part et moi-même les campagnes d’affichage et campagnes de presse de l’évènement. Notre but était de trouver un visuel suffisamment différent de l’exposition permanente du Titanic pour en souligner la nouveauté et de privilégier l’illustration (ne possédant aucune liste précise ni photographies des objets exposés).

La scène finale représente un couple aux couleurs un peu fantomatiques mais pas trop situé à la proue du bateau, clairement positionné dans un esprit « i’m the king of the world! » (clin d’oeil jugé un peu trop prononcé dans une première version ci-contre. Une autre piste exploitant l’intérieur du navire et sa déco Art Nouveau a aussi été proposée).

Moins fournie que les expositions qui font le tour des capitales du monde entier (comme celle de 2012 à La Cité des sciences et de l’Industrie), celle de La Cité de la Mer nous proposait de découvrir des histoires vécues par des passagers ayant embarqués ou non à Cherbourg (venant de Southampton, le Titanic a fait escale le 10 Avril 1912 en rade de Cherbourg) à travers leurs objets personnels, fiole de parfum, brosse à cheveux, lame de rasoirs, pots de crème…

Plusieurs manifestations culturelles ont été au mieux reportées sine die sinon annulées, faute de pouvoir caler d’autres dates. J’espère sincèrement que la Cité de La Mer aura à nouveau l’occasion de nous faire voyager dans l’histoire mythique et dramatique de ce géant des mers.